Entrepreneuriat, Repreneuriat
Maxime Pothier : entrepreneur, repreneur, restaurateur passionné!
07/06/2024
Entrepreneuriat, Repreneuriat
07/06/2024
Il a commencé en restauration à l’âge de quatorze ans, en tant que plongeur au Resto bar Chez Stanley. Vingt-huit ans plus tard, Maxime Pothier est un entrepreneur repreneur bien établi. King Hall, King Alexandre, Café Bla Bla, Bistro Le Louis XVI, Pub du Nord, Santa Maria Tacos; seul ou en compagnie de partenaires d’affaires, le Sherbrookois créé de nouveaux commerces et donne un nouveau souffle à d’autres, avec comme premier objectif d’offrir du bon temps à sa clientèle.
Son plus récent projet? Le restaurant mexicain Santa Maria Tacos, situé directement sur la rue Wellington Sud, créé en compagnie de ses partenaires Léonardo Montes et Maxime Perriau. Spécialisé dans les tacos, les tequilas et le mezcal, le nouveau restaurant offrira une cuisine authentique, abordable et de style restauration rapide.
« L’équipe a fait ses devoirs en s’inspirant directement des restaurants mexicains des grandes villes, dont Montréal, New York et Mexico », raconte Maxime Pothier. « Le chef cuisinier, Léonardo Montes, est originaire du Mexique et le restaurant proposera des recettes ancestrales de sa grand-maman », poursuit-il, précisant que le restaurant ouvrira à la fin du mois de juillet. L’équipe élabore présentement le calendrier et penche pour des heures d’ouverture se situant aux alentours de midi jusqu’aux petites heures du matin.
Parmi les plus récents projets de Maxime, il y a aussi le nouveau Bistro Le Louis XVI, spécialisé dans la cuisine française. Ce projet est porté par Maxime, en compagnie de Sébastien Louis-XVI et de Julien Bousquet, qui baigne aussi dans l’univers de l’hôtellerie et de la restauration depuis de nombreuses années.
Le concept derrière ce bistro situé aux Promenades King? Une cuisine française raffinée, servie dans un chic décor qui rappelle l’époque de Louis XVI, explique Julien Bousquet, à la tête des opérations du nouveau restaurant.
« J’essaie toujours d’être complémentaire à ce qui se fait déjà. Je me mets à la place de la clientèle qui espère pouvoir profiter d’une offre variée. Il y avait une demande pour ce genre de restaurant et pour ce secteur en particulier. Avec la récession, beaucoup de gens doivent choisir entre les voyages et les sorties dans les restaurants; nous avons donc misé très fort sur la cuisine, ainsi que sur le design pour que les gens puissent avoir l’impression de voyager », poursuit l’entrepreneur qui est aussi copropriétaire du Café Bla Bla, aux côtés de Maxime Pothier. Les deux passionnés de la restauration ont fait l’acquisition de l’institution sherbrookoise au beau milieu de la COVID.
« Le fait d’avoir plusieurs commerces nous permet d’avoir un meilleur pouvoir de négociation, puisqu’on se partage les fournisseur.es. Ça permet aussi aux employé.es, s’ils le désirent, de ne pas toujours travailler au même endroit. »
La restauration : pour les défis et l’ambiance
Après avoir découvert le milieu de la restauration à l’âge de 14 ans, Maxime Pothier a acheté son premier commerce, le King Hall, à 32 ans. Au cours des dix dernières années, la liste s’est allongée avec la création du King Alexandre, le rachat du Café Bla Bla, l’ouverture du Bistro Le Louis XVI et du Santa Maria Tacos, ainsi que le rachat du Pub du Nord. Le Sherbrookois est emballé par son métier et tous les défis qui s’y rattachent.
« Je suis hyperactif dans la vie, ce qui peut expliquer un peu les choses, mais je sais aussi m’entourer d’une bonne équipe. J’aime la camaraderie que l’on retrouve en restauration. Il y a de la vie! Être entrepreneur comporte beaucoup de défis, peu importe le domaine, et le sentiment d’accomplissement est vraiment agréable. Par exemple, c’est plaisant de voir où le King Hall est rendu dix ans plus tard. »
Quant au repreneuriat, le sentiment d’accomplissement est tout aussi important. « C’est passionnant le repreneuriat, explique-t-il. L’objectif, c’est d’optimiser l’entreprise, alors on achète quelque chose qui n’est pas parfait. J’aime avoir à évaluer ce qui est bien fait et ce qui l’est moins. Il y a aussi des avantages au repreneuriat ; c’est beaucoup moins angoissant, puisque l’endroit est déjà rodé et qu’il y a déjà des rentrées d’argent. »
Et quel conseil donnerait-il aux nouvelles et nouveaux entrepreneur.es qui ont envie de se tourner vers l’option du rachat? « Il ne faut pas tout changer immédiatement. Il faut aussi savoir rassurer l’équipe déjà en place, même s’il est normal de voir certaines personnes quitter le bateau. En design, il y a un dicton qui dit : tu dois vivre dans la propriété un certain temps avant de tout changer. Il faut évaluer, prendre le pouls et y aller étape par étape. Si on fait un virage trop sec, les gens ne suivront pas, autant les employé.es que la clientèle », explique Maxime.
Et quel serait son rêve entrepreneurial le plus fou? « Un de mes rêves, ce serait d’avoir un hôtel à Sherbrooke! C’est le summum de l’hôtellerie et, en plus, ça touche le domaine du design, dans lequel j’ai fait des études. J’aurais tendance à faire le rachat d’un hôtel signature déjà existant, pour le rénover et le remettre à ma sauce. »
Le choix du nom du Bistro Le Louis XVI est très intéressant! Il représente des facettes respectives aux trois propriétaires.
– Louis XVI est le nom de famille de Sébastien, l’un des trois gestionnaires du Bistro;
– Louis XVI était un roi, ce qui respecte le concept des établissements de Maxime, le King Hall et le King Alexandre;
– Louis XVI était Français, tout comme Julien.
Bistro Le Louis XVI
Café Bla Bla
King Hall
King Alexandre
Pub du Nord
Santa Maria Tacos
Photos :
Maxime Pothier et ses partenaires du Santa Maria Tacos, Léonardo Montes et Maxime Thériault.
Sébastien Louis-XVI et de Julien Bousquet, du Bistro Louis XVI.
Maxime Pothier, au King Hall.