Entrepreneurs de demain
Chloé Daigle et le Startop Podcast : mode d’emploi pour la réussite professionnelle!
09/07/2024
Entrepreneurs de demain
09/07/2024
Chloé Daigle, 20 ans, a co-créé il y a deux ans un balado mettant de l’avant l’entrepreneuriat sous toutes ses couleurs. Étudiante en administration des affaires à l’Université de Sherbrooke, la coanimatrice de Startop Podcast côtoie le monde de l’entrepreneuriat depuis son enfance et assume très bien son désir de fonder un jour sa propre entreprise. Entreprendre Sherbrooke est allé à la rencontre de cette jeune femme passionnée et déterminée!
En 2022, Chloé et sa patronne de l’époque, la propriétaire du salon Euphorik Camille Gendron, ont eu l’idée de créer un balado lié à leur passion commune, l’entrepreneuriat. D’abord élaboré sous forme de projet pilote, le nouveau balado a immédiatement connu du succès et a convaincu le duo féminin de poursuivre l’aventure, un an plus tard, sous le nom Startop Podcast. D’octobre 2023 à juin 2024, Chloé et Camille ont enregistré 36 épisodes mettant de l’avant diverses personnalités du milieu de l’entrepreneuriat et présenté 17 capsules RH signées par leur partenaire SISMIK.
Le comptable et auteur Pier-Yves McSween, la femme d’affaires Danièle Henkel, David Côté (Loop Mission), Marilyne Gagné (Dermapure), Kassidy Davey (LD Agence immobilière), Jean-François Bédard (Glorius), Stéphanie Dubreuil (Boutique Kitsch et Dailystory Clothing), l’homme d’affaires et conférencier François Lambert, l’animatrice et nouvelle entrepreneure Marie-Claude Barrette, l’homme d’affaires George Karam; l’émission met en lumière des parcours inspirants, tantôt d’entrepreneur.es sherbrookois.es, tantôt de gens d’affaires connus nationalement. Certains épisodes ont une audience de près de 50 000 écoutes. C’est le cas de l’entrevue réalisée avec Pier-Yves McSween. Le mois dernier, pour la dernière de la saison, le duo féminin a enregistré l’épisode en direct, devant public. Ce concept sera certainement répété au cours de la prochaine saison.
« Au départ, c’est le bouche-à-oreille qui nous permettait de trouver des invité.es, mais maintenant, on reçoit des appels d’entrepreneur.es qui souhaiteraient participer à notre balado. Nous recevons des invité.es très volubiles, expérimenté.es et qui ont une histoire à raconter, mais notre objectif est aussi de propulser éventuellement des jeunes entrepreneur.es », explique la Sherbrookoise qui était encore jusqu’à tout récemment la collègue de travail de Camille (Gendron), avant d’entamer un stage lié à ses études universitaires chez Constructions Morin.
À l’âge de 14 ans, Chloé a contacté le salon de coiffure que sa mère fréquentait pour proposer ses services. « Camille était nouvellement propriétaire du salon Euphorik. J’ai su qu’elle n’avait pas de réceptionniste et je l’ai appelé pour lui dire qu’elle devait absolument avoir quelqu’un à la réception et que j’étais disponible pour cet emploi (rire)! Puis, un an plus tard, j’ai obtenu le poste de responsable du marketing au salon. »
C’est la grande complicité entre l’employée et l’employeuse, ainsi que leur passion commune pour le monde de l’entrepreneuriat, qui ont finalement abouti à la création d’un balado.
Chloé avait quatre ans lorsque sa mère s’est lancée dans l’aventure de l’entrepreneuriat. Créativité, innovation, horaires atypiques, voyages, gestion, prise de risques ; Chloé a rapidement eu la piqûre pour ce mode de vie.
« À huit ans, j’ai lancé ma première entreprise, c’était dans le domaine de l’espionnage (rire). Ensuite, au secondaire, je me suis impliquée dans le Club des jeunes entrepreneurs de demain (Club JED). J’ai fait partie de la première édition du camp d’été, en 2019. On avait une semaine pour créer un projet entrepreneurial et j’ai remporté l’une des trois bourses remises aux jeunes participant.es. Ç’a été la petite tape dans le dos nécessaire pour confirmer que j’avais la fibre entrepreneuriale. Mon projet n’était pas exceptionnel, mais je suis persuadée que c’est mon pitch qui a convaincu les juges et qui m’a permis de remporter le concours. »
Pour les personnes moins familières avec le monde de l’entrepreneuriat, le pitch, c’est l’art de bien convaincre par sa présentation. À écouter Chloé raconter son histoire avec passion, positivisme et confiance, il est plutôt facile de l’imaginer vendre sa salade devant un groupe. « J’ai mis le montant de ma bourse, 1 250$, dans mon compte d’épargne et l’ambition de devenir entrepreneure n’a jamais arrêté de grandir depuis. Je ne me vois pas faire autre chose », poursuit-elle.
Chloé avoue tout de même avoir eu quelques doutes par le passé. Réussirait-elle aussi bien que sa mère professionnellement? Voulait-elle développer une entreprise aussi grande et prospère? Chloé ne le cache pas, elle est la fille de l’entrepreneure à la tête de Dermapure, Marilyne Gagné.
« Je crois que ma mère vous dirait aujourd’hui que sa plus grande réussite, c’est de voir que je veux devenir entrepreneure à mon tour. J’admire beaucoup ma mère et tout ce qu’elle a bâti, mais j’ai toujours su que je devais faire mon propre chemin et ne pas être associée à elle et son entreprise. J’ai compris aussi que je n’étais pas obligée de gérer une entreprise aussi grosse que Dermapure pour être heureuse. C’est à partir de ce moment-là que je me suis assumée complètement. Certaines personnes savent exactement quel genre d’entreprise elles veulent fonder, mais dans mon cas, ce seront les opportunités et le timing qui influenceront mon choix. Même le rachat m’intéresse. Je garde toutes les portes ouvertes. »
En attendant, Chloé continuera d’aller à la rencontre d’entrepreneur.es aux histoires passionnantes et inspirantes. « Ils ont tous des parcours atypiques, une histoire spéciale, des convictions et une raison d’être, mais ils ont aussi des points communs; ce sont des gens déterminés, qui aiment les défis. Ce que j’admire le plus, c’est l’intuition. Ma mère me dit souvent qu’il ne faut pas attendre d’être certain à 100 % pour prendre une décision. Il faut posséder environ 80 % des informations nécessaires liées au projet et suivre par la suite notre intuition. On peut faire de bons coups, mais parfois on peut se tromper. L’entrepreneuriat, c’est prendre des risques et se faire confiance! »
Envie d’en savoir plus sur le balado Startop? Rendez-vous au www.startoppodcast.com.
Vous êtes ou connaissez un.e adolescent.e qui s’intéresse à l’entrepreneuriat? L’organisme à but non lucratif le Club des jeunes entrepreneur.es de demain offre de l’accompagnement et de la formation pour les entrepreneur.es en herbe âgé.es de 13 à 19 ans.